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Informatique Avancée / Intelligence Artificielle
Le regretté Jean-Pierre Barthélémy, qui dirigeait le LIASC à Télécom Bretagne, se refusait à utiliser l’expression « Intelligence Artificielle » et lui préférait l’appellation « Informatique Avancée », y compris dans l’acronyme de son laboratoire d’Informatique Avancée et Sciences Cognitives…
Nous partageons pleinement ses réserves, le terme « Intelligence » étant extrêmement trompeur !
Peut-on utiliser les techniques d’IA dans l’analyse et la modélisation des risques ? Bien entendu, et dans de très nombreux domaines : l’analyse d’images aériennes pour le suivi d’aléas de grande ampleur (incendies, inondations…), le traitement de flux vidéos de vidéosurveillance, la surveillance de réseaux pour détecter des cyberattaques, la détection d’anomalies dans les signaux temporels ou spatio-temporels de capteurs, l’analyse prédictive, et bien d’autres applications…
Convaincu par le rôle croissant que tiendra l’IA dans l’avenir, APEX solutions est membre de l’académie en ligne PyImageSearch University et a investi à la fois dans des formations d’excellence et dans un matériel performant à usage dual, BR.A.I.N.S. , pour assurer l’entraînement de nos propres réseaux de neurones.
Les trois domaines d’étude en cours de développement chez APEX sont :
- Le développement d’une IA comportementale pour intégrer une modélisation réaliste du comportement humain (type PNJ de jeux vidéos) dans nos « jeux sérieux », qui a débuté avec le stage ADAM (Autonomous Decision Agent Model) réalisé par Julian Paquerot et continuera avec un projet de recherche éponyme en préparation.
- L’analyse automatique de données de capteurs pour la détection automatisée d’anomalies, avec comme première application la détection précoce des fuites dans les réseaux d’eau potable et la prévention des ruptures de canalisation (en France, 20% de l’eau prélevée n’est pas distribuée !). Un projet Franco-Allemand est en construction sur ce thème.
- L’analyse de données satellitaires et drones, un domaine qui sera pris en charge à terme par notre alternante en licence pro Génie Géomatique et Aménagement du Territoire, Marie Voyeaud.
Nous sommes toutefois conscients de l’énorme impact des technologies de Deep Learning sur le climat (l’entraînement de l’algorithme GPT-3 génère autant de CO2 qu’un aller-retour Terre-Lune en voiture !), et nous privilégions des approches moins consommatrices en énergies (sustainable AI). Il s’agit notamment de réutiliser des réseaux déjà entraînés en affinant leurs prédictions (transfer learning, fine tuning) ou encore d’intégrer des interventions humaines dans la boucle (hybrid AI).
